Crise sanitaire : quand le traitement de l’air devient un sujet de débat public
Dans les bâtiments tertiaires actuels, les locataires se sont rapidement posé la question d’une bonne gestion de la ventilation des locaux pour garantir de la manière la plus sûre, le bon traitement de l’air face à la pandémie de coronavirus. Les récentes apparitions des nombreux variants encore plus contagieux, ont remis un coup d’accélérateur sur cette question qui devient de plus en plus urgente du point de vue de la santé publique, mais également économique.
Un consensus autour de la transmission par l’air
La question du traitement de l’air se fait de plus en plus insistante
Un petit calcul pour s’en convaincre
Un adolescent au repos physique inspire et expire 5 litres par minute, soit 1,2 m³ par demi-journée. Pour une classe de 30 élèves, le volume expiré atteint 72 m³ pour la journée, soit à peu près le volume entier d’une pièce d’environ 30 m². L’aération est donc primordiale et devrait être réalisée idéalement en minimisant le brassage d’air. Dès juillet 2020, 239 scientifiques ont envoyé à l’OMS une lettre ouverte pour les alerter de ce risque qui avait été minimisé au départ (source : dossier du CNRS, L’aération : une arme fatale contre le Covid-19 ? Paru le 17/05/2021)
Dès la première vague et le premier déconfinement, la question de l’aération s’est posée compte tenu du risque de transmission par voie aéroportée. Seulement, le gouvernement en est resté au stade des recommandations puisque dans la majorité des cas, les installations liées au traitement de l’air ne favorisent pas un échange de volume d’air suffisamment important entre les différentes pièces d’un espace clos. En effet, le renouvèlement de l’air doit se faire par une prise de l’air neuf issu de l’environnement extérieur vers l’intérieur. Pour ce faire, les bâtiments doivent être équipés de systèmes spécifiques afin de favoriser la ventilation.
Malheureusement, à l’aube d’un déconfinement, et d’un retour à la normale, les efforts réalisés par le gouvernement ne sont pas encore au niveau souhaité. La question du traitement de l’air n’est plus seulement une question de santé publique, mais elle devient également une question économique, puisque sans le moindre traitement de l’air en environnement professionnel, le pays risque à nouveau de faire face à une reprise haussière de la propagation du virus avec les conséquences qu’ils s’en suivent. Ainsi, un non-traitement de l’air pourrait reconduire les entreprises à devoir fermer leurs enseignes le temps de réduire la tension sur le réseau hospitalier en cas de hausse significative des cas positifs. Cela les pénaliserait encore plus qu’elles ne le sont déjà et ne ferait qu’aggraver une situation économique d’ores et déjà bien fragile.
L’installation d’un climatiseur pour réduire les risques de transmissions
Pour limiter les risques de propagation du virus, il est donc bon d’installer des systèmes de traitement de l’air à base de VMC ou une climatisation permettant de drainer suffisamment de volume et de renouveler l’air d’une pièce fermée régulièrement.
En installant une climatisation, vous profiterez également d’une économie sur vos charges annuelles en énergie grâce au climatiseur qui est réputé pour être plus économe qu’un simple radiateur électrique. En effet, les avantages sont intéressants puisque le système de climatisation assure à la fois performance et réduction des coûts tout en combinant les fonctions de chauffage et de climatisation.
Toutefois, leur installation est complexe et nécessite l’intervention d’un professionnel agréé. Pour votre installation climatisation île-de-France, il est donc vivement recommandé de s’orienter vers des professionnels qui vous mettront à disposition des techniciens frigoristes pour vous installer la climatisation. La majorité d’entre eux proposent des devis en ligne afin d’obtenir rapidement les coûts d’installation de votre projet. Notez enfin que des financements sont tout à fait possibles, tant pour les clients professionnels que les clients particuliers.