La transformation digitale en marche dans les collectivités territoriales

Les collectivités territoriales sont engagées depuis près de 3 décennies dans la transformation digitale. Depuis le développement du minitel dans les années 90, les projets se multiplient. Aujourd’hui, à travers le big data et l’intelligence artificielle, les collectivités territoriales s’efforcent de poursuivre la transformation digitale pour proposer des services encore plus rapides et efficaces.

Par la rédaction

Le numérique dans les collectivités territoriales : un retard à rattraper


L’étude portée par acteurs publics dans son magazine de mai-juin 2018 montre que près d’un travailleur du secteur public sur 3 estime que le secteur public a un retard important dans la digitalisation des services des collectivités territoriales. Les démarches administratives ressortent largement en tête des domaines à améliorer de toute urgence. En effet l’étude montre que près de 60 % des sondés estiment que les démarches administratives doivent être le premier chantier de la transformation numérique.

Ce fait ne se résume pas à un ressenti. Effectivement, les collectivités territoriales ont un train de retard dans la digitalisation de leurs processus, bien que de nombreux progrès ont été réalisés durant ces dernières années, grâce à l’utilisation de logiciels pour collectivités territoriales.

Un grand besoin en outils informatiques spécifiques

Dans un contexte où l’information est primordiale, les technologies du numérique et leurs services sont au cœur des grands enjeux. Les collectivités territoriales ainsi que leurs services sont elles aussi impactées par cette transition vers le numérique. Tandis que les usagers restent attachés aux services publics, les avancées numériques des dernières années font que ces derniers sont de plus en plus exigeants sur la qualité de service. En effet, ces derniers exigent toujours plus de rapidité et réactivité de la part des administrations.

Par ailleurs, la digitalisation est un enjeu majeur puisqu’elle contribue à l’attractivité et au bon fonctionnement d’une ville. En outre, cela engendre des gains de productivité. L’usage d’un progiciel permet par exemple d’optimiser certains aspects de la ville tels que la gestion des réseaux énergétiques. À travers l’outil numérique, l’administration en charge d’opérer les réseaux énergétiques de la ville pourra économiser des ressources coûteuses à exploiter. Toutefois, la digitalisation de l’ensemble de ces processus demande de pouvoir stocker énormément de données ultra-sécurisées. Les clouds (serveurs externes sécurisés) répondent à cette contrainte, bien qu’ils soulèvent une problématique majeure. En effet, les clouds les plus performants sont étrangers. Cela peut engendrer une problématique d’hébergement des données nationales sur des plateformes de stockages étrangères.

Enfin, la digitalisation a un coût non négligeable pour les services publics. C’est pourquoi ces dernières misent sur l’open source lorsqu’il est possible. Il s’agit de logiciels libres de droits, et donc gratuits à l’usage. En effet, le « Référentiel général d’interopérabilité 2.0 », publié le 20 avril 2016 par le secrétariat général pour la modernisation de l’action publique recommande ces logiciels lorsque l’opportunité le permet.

En somme, l’usage d’un logiciel pour les collectivités territoriales offre plusieurs avantages dont un excellent niveau de paramétrage, des solutions fidèles aux besoins et une conformité pour chaque organisation avec la sécurité et la réglementation en vigueur. De plus, l’information est immédiatement disponible puisqu’elle est centralisée sur des serveurs sécurisés. Par conséquent, la gestion des collectivités par l’intermédiaire d’un progiciel permet d’optimiser les solutions et apporte un gain de productivité. C’est pourquoi les services publics poursuivent leurs efforts de modernisation dans ce domaine.